Samsung vient de dévoiler son Gear Fit2, qui mise toujours autant sur le design mais qui intègre désormais une puce GPS. Nous avons pu procéder à une première évaluation de ce bracelet connecté.
Deux ans après le séduisant Gear Fit, Samsung annonce son successeur. En toute logique, il est baptisé Gear Fit2 et apporte quelques améliorations notables. La principale d’entre elles est l’arrivée d’une puce GPS, qui permettra aux coureurs de se passer de leur smartphone avant une sortie en forêt. Malgré cette fonctionnalité supplémentaire, le sud-coréen garde le même prix de lancement de 199 euros. Un tarif plus agressif que ceux de ses concurrents comme le Fitbit Surge ou le Garmin Vivosmart HR+.
Nous avons pu passer un peu de temps avec le bracelet, décliné en trois couleurs, et dont la commercialisation est prévue le 10 juin prochain.
Nous avons pu passer un peu de temps avec le bracelet, décliné en trois couleurs, et dont la commercialisation est prévue le 10 juin prochain.
Après quelques secondes passées à l’attacher au poignet - un coup de main à prendre, on oublie rapidement le Gear Fit2. Très léger (il ne pèse que 30 grammes), il épouse bien la forme du poignet et s'avère particulièrement confortable. Mais son lumineux écran AMOLED de 1,53 pouce nous rappelle qu’il est bel et bien là. Un affichage qui gagne légèrement en définition en passant à 432 x 216 points, soit une haute résolution 315 points par pouces. De quoi proposer l’un des écrans les plus confortables du marché.
Entre la montre et le bracelet connecté
Pour le reste, l’appareil fonctionne grâce à un processeur Exynos à 1 GHz, 512 Mo de mémoire vive et 2 Go de stockage destinés à la musique. Si la batterie de 200 mAh paraît un peu légère, Samsung promet jusqu’à quatre jours d’autonomie en utilisation classique. Une efficacité énergétique que l’on doit en grande partie à l’écran AMOLED qui laisse les pixels éteints lorsqu’ils affichent du noir. Le Gear Fit2 ne tient que quelques heures lorsque la localisation GPS est activée, d’autant plus si on décide d’écouter de la musique. Une autonomie que l’on définira avec davantage de précision lors de notre test complet. Le bracelet peut également se connecter en Wi-Fi.
Une fois de plus, Samsung fait confiance au système d'exploitation Tizen pour faire tourner son bracelet connecté. Le caractère hybride de l’objet se fait sentir. Contrairement au Fitbit Blaze, on peut recevoir les notifications de n’importe quelle application. Pour certaines - comme WhatsApp ou Messenger, on répondra aux messages grâce à des phrases prédéfinies. Le Gear Fit2 n’étant pas équipé de micro, on ne pourra aller plus loin. La réponse par clavier tactile n’est pas envisagée par la marque. Un choix plutôt logique étant donné la forme de l’écran.
Sur la tranche droite, on retrouve deux boutons. Au-dessus, le bouton Home. Au-dessous, le bouton retour. Passer d’un menu à l’autre est plutôt intuitif, même si les mouvements permis sont nombreux - swipe vers le bas, vers la gauche ou vers la droite. Il faudra prendre quelques minutes avant de se familiariser complétement avec ce tracker.
Nous avons pu courir durant 50 minutes sur tapis avec le bracelet au poignet. Même en mouvement, l’écran du Gear Fit2 offre un excellent confort de lecture.
Un capteur de rythme cardiaque un peu capricieux
Malgré la transpiration, il reste réactif lorsqu’on veut passer rapidement d’un menu à l’autre. En revanche, le capteur de rythme cardiaque nous a paru un peu hésitant. Lorsqu’on active l’écran, on a droit à quelques secondes de yoyo avant d’afficher le rythme exact - par comparaison avec des mesures prises sur la machine de course ou grâce au capteur du Galaxy S7.
A 160 battements par minute, le Gear Fit2 en a d’abord affiché 130, avant de monter à 170 puis se stabiliser aux alentours des 158. Précisons qu’il s’agissait d’une version non définitive du produit et que ce défaut pourrait être rectifié sur la version commerciale. Là encore, il faudra attendre notre test pour en avoir le cœur net.
Durant l’effort, il est possible de passer en mode «Ne pas déranger» pour couper la plupart des notifications. Une possibilité que l’on apprécie toujours sur un bracelet de ce genre. Comme le Samsung Galaxy S7, le Gear Fit2 est certifié IP68. Vous pourrez donc transpirer et vous doucher avec sans vous poser de question. Rappelons qu'il vaux mieux éviter de le plonger dans la mer ou dans une piscine (aux eaux salées/chlorées susceptibles de l'abimer) - cela vous sera de toutes façons inutile, il ne gère pas les séances de natation.
Sans être en rupture avec le premier modèle, le Samsung Gear Fit2 propose une offre matérielle et logicielle très séduisante pour son prix. L’écran, la légèreté et l’intégration de la puce GPS sont les principales forces du bracelet. Mais plusieurs points restent à éclaircir. La pertinence du capteur de rythme cardiaque, l’autonomie et la bonne compatibilité avec les appareils Android seront scrutés de près.
Des écouteurs sans fil autonomes
Samsung a également profité de la conférence de presse pour présenter les IconX, ses écouteurs sans fil. Totalement autonomes, ils peuvent embarquer jusqu’à 4 Go de musique, permettant de partir courir sans aucun autre appareil - ou uniquement avec un bracelet. Ils pourront faire office de coach audio et mesurer la fréquence cardiaque. annoncés avec 6 heures d’autonomie, ils pourront être rechargés dans leur boîte qui fait office de dock.
Les IconX sortiront au cours du mois de juillet et seront vendus 229 euros.
Les IconX sortiront au cours du mois de juillet et seront vendus 229 euros.
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